Une fois de plus l’assemblée nationale a rejeté les amendements à la proposition de loi sur la fin de vie qui autoriseraient « une assistance médicalisée active à mourir « .
Faut-il rappeler que ces amendements avaient reçu un avis défavorable des 2 rapporteurs de la proposition de loi Alain Claeys (PS) et Jean Léonetti (UMP), et même de la ministre des affaires sociales Marisol Touraine (PS).
Le candidat Hollande devenu président a manifestement oublié l’ engagement 21 de ses promesses électorales. Pourquoi avoir désigné comme rapporteur celui qui fut à l’origine depuis 2005 d’une loi si critiquée, ignorée et tellement inadaptée au monde actuel ?
Une trahison de plus, mais qui ne m’étonne plus, car à rechercher compromis, consensus, notre président tel le « RAVI « de la crèche se trouve en autosatisfaction, si content de ne pas provoquer de remous, gardant l’espérance d’un fin de mandat paisible et l’illusion de pouvoir se représenter pour un nouveau mandat.
Pour ne pas trop me répéter, pour celles et ceux qui liront ces lignes , merci de consulter tous mes précédents articles parus sur mon blog courant 2014, et concernant la FIN DE VIE.
Cette loi souhaitée par le plus grand nombre ne devrait poser aucun problème .Cette loi républicaine et de liberté n’obligerait personne, mais elle permettrait à ceux étant en phase finale de maladie incurable, ou à ceux dont la souffrance physique ou psychique est insupportable de pouvoir y mettre un terme. Elle permettrait à ceux qui refusent d’être « raccordés », « entubés », « tuyautés », « seringués », maintenus en vie artificiellement avec une sonde gastrique et un anus artificiel de S’AFFRANCHIR et de se LIBERER d’un corps devenu INUTILE.
Oui il est juste de pouvoir mettre fin à ses souffrances, et à une situation imposée d’un « NON VIVRE ».
A l’heure où j’écris ces lignes même les directives anticipées ( droit essentiel du malade ), ne seront pas réellement contraignantes pour le corps médical dont les décisions prévaudront sur celles exprimées par le patient ou le citoyen.
Je respecte les religions, les philosophies, les raisonnements de chacun, mais je demande la réciproque. En quoi une loi permettant l’euthanasie gênerait-elle ceux ou celles qui n’y sont pas favorable ? Personne ne les oblige à y recourir ! Tandis qu’elle permettrait à ceux dans la souffrance de pouvoir obtenir une aide !
Manifester contre cette loi, la refuser, alors que 90% de mes compatriotes y sont favorables, témoigne d’un obscurantisme et d’un fanatisme aveugle. Cela démontre une idéologie extrémiste, et place cette minorité d’opposition dans le fanatisme anti- républicain.
J’accuse nos élus du gouvernement de laxisme, et de ne pas être en mesure de proposer une loi acceptée par d’autres pays européens. Tandis que sénateurs et députés déjà tellement critiqués pour leurs frasques , privilèges, abus et autres manquements devraient se rappeler qu’ils sont nos représentants. Trop d’entre eux se comportent comme des « godillots « , carriéristes aux ordres d’un parti politique, oubliant, sinon trompant l’attende des citoyens. Ce n’est plus de la désinvolture , c’est le mépris de l’électeur.
Ma décision est prise, je ne peux en aucun cas accorder ma confiance à des élus et à des partis politiques incapables de voter une loi permettant à chaque personne d’être seule maitre de sa vie et de la manière de concevoir sa fin de vie. A moins que ce ne soit nos élus, un Français n’est pas plus CON qu’un Suisse, un Belge ou autre européen, qui eux bénéficient d’une loi, et qui ne pose aucun problème !
Je ne voterai donc pas « PS » , « UMP », « UMPS ». Et si les 60000 adhérents de l’ADMD et des autres associations qui se battent pour l’obtention d’une loi permettant l’euthanasie rejoignent ce raisonnement, avec leurs familles, leurs amis, cela fera 150000 à 200000 électeurs de perdus pour ces formations qui ne veulent entendre les citoyens.
MALHEUR AUX VAINCUS, les résultats ne sauraient tarder !
Flecher Gabriel sans étiquette politique, libre citoyen, libre électeur sans grande espérance sur l’avenir, mais qui parfois rêve d’une révolution électorale.